Les ateliers sont construits à partir des échanges, formels et informels.

Spontanément, la parole fait émerger une ou des problématiques préférentielles : ce sont généralement des questions personnelles dans lesquelles chacun se reconnait ou s’identifie par empathie.

L’intérêt de ce travail préalable est multiple :

• nous travaillons sur ce qui nous mobilise effectivement, et pas sur un projet qui peut être attirant intellectuellement mais sans forcément correspondre à ce qui nous occupe réellement
• les échanges prédisposent à l’expérience : chacun s’approprie le projet avant d’emprunter le chemin d’exploration
• j’infléchis le travail au fil du stage, en fonction des feed-back : ainsi nous collons au plus près de la réalité « expériencielle » (dans mon langage, j’utilise plutôt le mot « vivencielle ») du groupe

Les partages verbaux nous sensibilisent aux questionnements les uns des autres ; nous ouvrons nos horizons ! Et en définitive, l’expression des enjeux individuels débouche systématiquement sur l’émergence de problématiques communes : le processus nous dégage de l’immédiateté de nos sensibilités pour donner à nos histoires personnelles une dimension plus large, plus profonde… une autre perspective, souvent plus porteuse.

Cette approche est ma grande spécialité. Empathie et analyse, rigueur et créativité… J’aime ce défi de créer dans l’instant un stage unique, sur mesure.

Quel que soit le moyen, l’objectif constant est de déclencher un processus intégrateur : se vivre grandi dans sa masculinité.

voir aussi : les stages thématiques